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...Le chapitre 1 d'un livre de ma conception !!
Les critiques sont bien évidemment les bienvenues ^^
(Et je précise qu'il n'est pas fini... )
En cette chaude journée d'août, le soleil commençait à peine à se faire moins menaçant.
Soupirant, la jeune femme traversa le passage piéton qui la mènerait directement à l'endroit désiré.
Le centre commercial.Le frais, enfin!
De grosses gouttes de transpiration perlées sur son front.La traversée du centre-ville avait été un combat titanesque, elle contre cette humanité grouillante... et avec cette chaleur étouffante qui prenait une ampleur insoutenable, ça relevait de l'exploit d'avoir réussit à arriver jusque là.
Elle remit sa courte robe de velours en place et s'inspecta rapidement dans les baies vitrées de l'entrée avant de pénétrer dans le bâtiment.Non pas qu'elle ressentait le besoin d'être irréprochable, seulement que se présenter devant un vendeur comme ça ne lui disait rien.
Elle entra donc dans la boutique nuptiale, se sentant comme une sardine dans une poele à frire.
Son allure détonnait vraiment avec l'endroit: grosses chaussures compensées, robe noire, long cheveux noir bataillant pour garder une vague forme...alors que la majorité de la boutique était d'un blanc immaculé.
Une vendeuse l'accosta alors, aussi mal à l'aise que sa cliente.
-"Bonjour mademoiselle, je peux vous aider?"
Elle eu un rictus, et failli lui répondre : "Non merci c'est trop crade chez vous" mais se retint au dernier moment pour répondre enfin:
-"Oui, je viens pour un essayage de robe de demoiselle d'honneur,de la part de Melle Vecestra."
Le sourire carnassier de la vendeuse revenu au galop.
-"Venez avec moi, je vous y conduis."
Elle s'arrêta devant la caisse, lu un registre et demanda alors:
-"Je vois qu'il y a 3 robes mises de côté pour ce mariage, hormis la robe de la mariée bien sûr.Vous êtes mademoiselle?"
-"Adams."
Le sourire de son interlocutrice en disait long.La blague "vous êtes de la familles Adams?"devait être au bout de sa langue.
La vendeuse la laissa alors quelques minutes, le temps de revenir avec la robe sous plastique.Elle la lui tendis, puis désigna les cabines d'essayage en lui proposant son aide.Refusant net, elle partit vers la cabine en grognant.Pourquoi diable aurait-elle besoin d'aide pour enfiler une robe?
Lorsqu'elle ouvrit la housse de protection, elle comprit.Mais ce n'était pas d'une aide physique dont elle avait besoin...plutôt d'un psychiatre!
Elle s'assit deux minutes pour contempler le désastre couturier que se jouait devant elle.Une robe qui ressemblait à une meringue.Pleine de tulle et de ruban.Rose.Rose bonbon.Serrant les dents pour ne pas hurler, elle se retint également de ne pas pleurer de rage.
Se levant d'un bond, elle attrapa son sac, manquant de le mettre en pièce, pour saisir son portable.
-"Christine! Hurla-t-elle lorsque l'intéréssée daigna répondre.Je déteste le rose!J'abhorre le rose! Et quelle est la couleur la robe de demoiselle d'honneur que tu as prétendument prit 4h à choisir?"
Une grosse hésitation se fit entendre dans le combiné.Un petit "je suis désolé" arriva aux oreilles de la jeune femme.
-"Désolé, mais ça ne me suffit pas.Tu as deux solutions, soit tu changes de robes, soit tu m'oublies.Je te préviens, je ne blague pas."
Le ton qu'elle avait utilisé pour prononcer cette dernière phrase acheva de faire trembler les murs de la cabine.
Dans un soupir, Christine lâcha un "oui", mais lui rappela tout de même qu'elle avait été la seule à ne pas être venue pour la sélection.
-"Soit là samedi.Sinon après il ne me restera pas assez de temps pour que toutes les robes soient prêtes le jour J.Ne me lâche pas, 2 demoiselles ça feraient ridicule..."
-"Ok.A samedi alors."
Elle raccrocha juste à temps pour voir son portable s'éteindre.Plus de batterie.
Elle referma alors la housse et la prit. Elle manqua de reverser la vendeuse, qui la regarda d'un drôle d'air franchir la porte de la cabine.
-"J'ai cru comprendre qu'elle ne vous emballait pas..."
La jeune femme lâcha la robe dans les mains de la vendeuse, et eu pour seule réponse un " à samedi".
Le choc thermique de la sortie la coupa dans son élan un court instant.Presque sept heure et on crevait comme dans un four.N'arrangeant rien à son humeur, le distributeur de boisson était en panne.Son pied partit tout seul dans l'appareil,puis elle prit la direction du bus pour la banlieue.
Se dirigeant d'un pas nonchalant vers son objectif, elle sentie soudain son portable vibrer.Impossible, il était à plat.
Elle haussa un sourcil et se saisit de l'appareil capricieux pour connaître l'identité de l'inopportun.
Le prénom qui s'afficha la stoppa net.Ses yeux ne voulaient pas se détacher de l'écran.
C'est à cause de cette coupure de connexion neuronale qu'elle ne vit pas le bus arriver.Elle entendit juste le klaxon, et comprit que l'inévitable arrivait.Fermant les yeux, elle attendit son heure.
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