Anta versifie.

Ton roi,

Il est trop tard pour toi,
Voile tissé de nuit sur tes iris
Je suis déjà devenu ton roi,
Sur tes lèvres tendres je glisse

Une à une tes pensées dans mes doigts,
Une à une, je les écrase, les broie.
Tu hurles, tu cris, et tu aimes ça.

Égaré tu poursuis la lune,
Tes pas portés par mes chants
Tu es le prisonnier de mes dunes
Que ton corps est alléchant !

Et je cours léger parfumant ta peau,
Et je ris aérien nécrosant tes os,
Et toi, toi tu aimes ça.

Écorché tu désires l'univers
Je te nourris de délicieuses illusions,
Tu es l'esclave de tes sombres terres
J'ai construit les barreaux de ta prison.

Mes couleurs dans les cieux,
Mes odeurs, nectar pernicieux,
Abreuve toi, oui abreuve toi.

Crache encore sur le sol blanc,
Crache encore avec force et rage,
Les méditations faites de ton sang,
Dans mes vapeurs toujours tu nages

Opium. Mon nom. Cris le !
Opium. Ton poison. Adore-le !

Adore moi. Oui, adore moi.
A tes vers j'ai donné force,
Ils te sont maintenant prison atroce.

Renoncer ?

Déjà trop tard pour toi, je suis ton roi.

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Moi aussi aimer beaucoup [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

j'aime tes mots et tes images Antares.....

Oui moi qui n'aime pas beaucoup d'habitude là , il est vrai , j'apprécie ...

Vers quel roi me mène t il ?

Je me posais cette question après les premiers vers...et je l'ai suivi jusqu'au bout.

Merci Antarés, très joli, je crois que l'on en redemande

Ah......enfin.
Il y a longtemps que j'attendais un nouveau poème de toi, et je ne suis pas déçue !!!
Merci.

Tais toi et mange tes lions,
La où l'agonie reigne,
Va, et deviens le scribe,
A genoux devant les mignons ;
Creuse ce que la peine inibe
Tu seras des fous la reine
Tais toi, et mange tes lions.

Les fruits sont tombés,
Les mains froides des lits,
Connaissance sur les rives
Le prométhée empoisonné
Te souviens tu de ninive ?
Les brumes aveugles, et nuit
Prends, les fruits sont tombés.

Les désirs bleu en reliefs

Couronne d'améthyste lisse
Gloire et bacchanale asphyxie
Fuis l'infernale chaudron,
Ta robe pourpre cousus de lys
Dessine encore là les ronds
Les cadavres en midi et minuit,
Couronne de morts lisse.

Des os sur des doigts,
Tes poudres dans les caveau,
Et les naines blanches dansent,
Que connais-tu de tes droits ?
Du feu des farouches lances,
Et dans le styx et ses eaux,
Là, tes os sur tes doigts.

Et alors, tu mangeras tes lions.
Et alors les fruits tomberons,
Ta couronne d'améthyste lisse,
Devenue couronne de cadavre lisse,
Dans le styx des os sur tes doigts.

Et les desirs en reflet bleu.

Souviens toi de ninive.

...ah quand même  

Quel retour fracassant !!!
Je me joins a Cassandra: